Le Grand dictionnaire des mots de la peinture

Liste des mots de la peinture triés par rubriques

LES SUPPORTS

BÉTON

Mélange de ciment, de sable, de graviers et d’eau

BLOQUÉ

(FOND)

Subjectile fermé en surface, présentant un pouvoir absorbant faible ou nul.

BULLAGE

Apparition de bulles lors de l’application. Celles-ci peuvent apparaître sans laisser de traces ou subsister et se transformer en défaut de surface (cratères, pores…).

CARBONATATION

Réaction chimique. Apparition sur le fond de carbonates, sels de l’acide carbonique, exemple : carbonate de chaux. Ceux-ci doivent être éliminés par traitement adapté au type de carbonate avant la mise en œuvre.

CHAPE ANHYDRITE

Chape fluide dans laquelle le ciment a été remplacé par du sulfate de calcium (anhydrite). Ces chapes auto lissantes nécessitent impérativement un ponçage avant la pose d’un revêtement de sol ou d’une peinture.

FAÏENÇAGE

Le faïençage de la peinture est une altération de la peinture due à son vieillissement ou à une température trop importante de la pièce lors de l’application (les solvants d’évaporent trop vite). On observe ce phénomène sous forme d’un réseau de petites craquelures, fissures.

FISSURES

Il s’agit d’ouvertures linéaires (horizontales, verticales ou obliques) qui affectent les maçonneries. Les fissures ont un tracé plus ou moins régulier, dont la largeur est comprise entre 0,2 mm et 2 mm.

FOND OU SUBJECTILE

Terme de métier dans les travaux de bâtiment désignant couramment le subjectile. Support destiné à recevoir le revêtement (il peut se présenter nu ou déjà revêtu).

FONDS ALCALINS

Se dit de fonds présentant un PH basique, et risquant de laisser échapper des matières alcalines (voir alcalis), préjudiciables à la tenue de certaines peintures (alkydes par exemple). Ces fonds doivent être préalablement traités (neutralisation) dans le cas de recouvrement par des peintures à base de résines alkydes. Les peintures acryliques à l’eau et les pliolites peuvent être appliquées en direct

MICROFISSURES

Ouverture linéaire de largeur inférieure à 0,2 mm (l’épaisseur d’une feuille de papier). Une microfissure est un défaut esthétique superficiel qui ne remet pas en cause la structure du mur, et ne nécessite donc pas de travaux de maçonnerie.

POROSITÉ

Elle caractérise le pouvoir absorbant du matériau. Sur les matériaux très poreux, une sous-couche devra être appliquée. Sur les matériaux non poreux, une peinture spécifique ou une sous-couche spécifique devront être appliquée

POUVOIR ABSORBANT

Propriété d’un subjectile d’accepter par absorption dans sa masse une certaine quantité de liquide (eau ou solvant) avec lequel il est en contact. Le pouvoir absorbant est notamment influencé par la nature du matériau, sa porosité et d’éventuels traitements de surface. Le pouvoir absorbant est caractérisé par la quantité pondérale de liquide admise par unité et surface du matériau.

SUBJECTILE

Surface apte à être recouverte par une peinture ou un vernis

SUPPORT

Le support de base est la partie du revêtement mural multicouche en contact avec le subjectile. Il est également appelé dossier ou envers du revêtement.

SURFACE DE RÉFÉRENCE

Surface comprenant toutes les opérations prévues au traitement d’un support (travaux préparatoires, apprêts et finition) à présenter au maître d’ouvrage et au maître d’œuvre au démarrage d’un chantier. Elle sert de référence lors de la réception des travaux.

TANIN

Substance contenue dans certaines essences de bois comme le chêne et le châtaignier. Au contact de l’eau, les tanins remontent, et forment des taches violacées, jaunes ou marrons. Les essences de bois taniques sont souvent étuvées pour éliminer ces tanins. Une sous-couche est fréquemment conseillée avant l’application d’une peinture ou d’un produit bois sur un bois tanique non étuvé.

LA PRÉPARATION DES SUPPORTS

ABRASION

C’est l’usure d’un feuil de peinture par frottement.

BOUCHE-PORAGE

Ne s’exécute que pour les travaux intérieurs. Il comble les pores du bois sans donner de surépaisseur. Il s’exécute couramment avec un produit adapté, coloré ou non, suivi après séchage, d’un ponçage à sec ou à l’eau.

BROSSAGE

En préparation des fonds, action de frotter un subjectile au moyen d’une brosse de façon à éliminer les matières diverses peu adhérentes.
Le brossage peut s’effectuer soit manuellement soit mécaniquement.

BRÛLAGE

Mode de décapage des feuils de peinture et, vernis effectué à la flamme (lampe à souder, chalumeau) ou à l’air chaud et complété par un grattage au couteau.
Ce procédé est fréquemment utilisé sur boiseries extérieures en vue d’une remise en peinture. Il conduit parfois à des altérations du subjectile.

BÛCHAGE

Opération qui a pour but d’éliminer le bois vermoulu en surface, et de mettre à nu le bois encore sain. Cette opération permet de déterminer les éléments à consolider ou à remplacer. Le bûchage permet la pénétration des produits qui seront ainsi appliqués directement sur la partie saine du bois, et non pas sur les parties vermoulues.

DÉCAPANT

Un décapant pour peinture est une préparation chimique permettant de faciliter l’enlèvement de certains feuils de peinture.

DÉCIRER

Retirer des couches de cire. Cette action se réalise à l’aide d’un décireur et d’une laine d’acier N°0. Après avoir déciré, il est impératif de poncer le bois pour pouvoir ensuite appliquer un produit filmogène (comme une lasure, un vernis, une peinture, etc…).

DÉCRASSER

Nettoyer un support à l’aide d’un décrassant. Il s’agit d’une opération souvent effectuée avant un ponçage, afin d’éviter l’encrassement du papier abrasif.

DÉGRAISSAGE

Opération ayant pour but de rendre un subjectile exempt de graisses susceptibles de nuire à la bonne adhérence du revêtement. Il s’effectue généralement à l’aide de solvant chloré ou aromatique. Cette opération est suivie d’un essuyage soigné.

DÉGROSSISSAGE

S’exécute avec des enduits de peintre (en travaux intérieurs seulement), pour faire disparaître les irrégularités de surface occasionnées notamment par :

  • les bullages,
  • les creux et balèvres,
  • les joints creux entre éléments préfabriqués.

DÉPOLISSAGE

C’est l’action de diminuer le niveau de brillance d’un ancien feuil afin de favoriser l’accrochage de la nouvelle couche de peinture.

DÉROCHER

Créer de la porosité sur un support, notamment les bétons. Le dérochage se fait avec un produit acide. Cette porosité est indispensable à l’accroche de certaines peintures.

DÉTAPISSAGE

Opération ayant pour but la dépose des anciens papiers de tenture ou revêtements et s’effectuant par détrempe, grattage, arrachage, décapage ou par utilisation de produits du commerce suivie d’un rinçage si nécessaire. Cette opération peut être exécutée manuellement ou mécaniquement. Le subjectile ainsi mis à nu devra être totalement sec avant poursuite des travaux.

ÉGRENAGE

Lors de la préparation du subjectile, action consistant à éliminer les grains adhérents à la surface ou les petites aspérités par passage d’un outil (couteau ou lame) ou d’une cale en bois. L’égrenage s’exécute à sec, le matériau étant sec et de façon à ne pas blesser le subjectile.

ENDUISAGE

Application d’enduit destinée à corriger les légers défauts de surface de façon complète et continue pour que le subjectile présente une surface uniforme, compatible avec l’état de finition recherché. On distingue quatre types courants d’enduisages :

  • Enduisage de ratissage : ne s’exécute que sur plâtre coupé et constitue en quelque sorte un bouche-porage.
  • Enduisage non repassé (aspect lisse) : s’exécute en une seule passe sur plâtre coupé ou plâtre lissé imprimé.
  • Enduisage repassé (aspect lisse) : s’exécute sur plâtre coupé et lissé imprimé, en deux passes avec ponçage entre passes.
  • Enduisage structuré : s’exécute sur plâtre coupé ou lissé imprimé. Le détail des opérations est à définir dans les documents particuliers du marché.

ENDUIT GARNISSANT

Un enduit garnissant est un revêtement épais destiné à garnir les irrégularités des supports afin d’obtenir une surface lisse et plane. Un enduit garnissant peut s’appliquer aussi bien manuellement qu’à la machine sur des supports tels que le béton, crépis, briques, parpaings de ciment, bétons cellulaires, etc…

ÉPOUSSETAGE

A pour but de faire disparaître du support les matériaux pulvérulents ou la poussière. Il constitue un complément de l’égrenage et s’exécute sur fond sec à la brosse à épousseter. Il est inefficace sur subjectile humide.

ESSUYAGE

Est exécuté après ponçage pour éliminer poussières et sciures.

GARNISSANT

Propriété d’une peinture permettant de recouvrir parfaitement les angles vifs ou les irrégularités d’un subjectile.

GRATTAGE

Pour faire disparaître les parties cloquées ou mal adhérentes. Cette opération est ponctuelle. Elle s’exécute à sec.

LESSIVER

Nettoyer en profondeur avant l’application d’une finition. Le lessivage doit être fait avec une lessive à base de soude, et suivie d’un rinçage soigneux. Un résidu de lessive peut empêcher l’adhérence de la peinture ou du produit bois.

PONÇAGE

Procédé de préparation de surface ayant pour objet de donner au subjectile l’aspect lisse : le ponçage est effectué soit sur des subjectiles nus, soit sur des enduits, soit sur des fonds anciens ; il est exécuté le plus souvent à sec, à l’aide de papiers abrasifs appropriés.

RAGRÉAGE

Enduit de finition ciment posé sur une chape ou une dalle pour l’aplanir. Les ragréages sont peu poreux, et nécessitent souvent un traitement avant une mise en peinture (ponçage ou dérochage à l’acide chlorhydrique).

RATISSAGE

Opération de préparation de surface spécifique des travaux de bâtiment, consistant dans l’application directe d’un enduit gras sur un enduit de plâtre coupé, ou un enduit garnissant.

REBOUCHAGE

S’effectue avec des mastics ou des enduits compatibles avec le support et les produits de peinture à appliquer. S’il y a incompatibilité avec le support, une impression précédera l’application du produit de rebouchage. Le rebouchage peut s’effectuer en plusieurs opérations successives. Le rebouchage doit être complètement sec et durci avant la poursuite des travaux.

THERMIQUE

Significatif de température : isolation thermique, décapage thermique.

TRAVAUX D’APPRET

Les couches d’impression : elles peuvent être isolantes, hydrofuges, neutralisantes, d’accrochage, durcissantes ou spéciales.
Les enduisages :

  • L’enduisage de ratissage : préparation sommaire des surfaces, constituée par une seule passe superficielle d’enduit. Il s’exécute sur enduit de plâtre coupé, plan ; il constitue une sorte de bouche porage.
  • L’enduisage non repassé : il comporte une couche continue d’enduit appliqué en une seule passe.
  • L’enduisage repassé : il s’effectue en deux passes avec ponçage entre passe.
  • L’enduisage structuré : les reliefs et l’aspect de cet enduisage sont variables et dépendent du procédé de mise en œuvre.

TRAVAUX PRÉPARATOIRES

Ils comprennent les dégraissages, le décapage du vert-de-gris, le décapage du poli, l’enlèvement de la rouille et de la calamine, l’égrenage-grattage, le ponçage à sec, le brossage, l’époussetage, le décapage pour repeindre et le détapissage.

VERNIR

C’est l’action d’appliquer un vernis sur un subjectile approprié, après l’exécution des diverses opérations de préparation de surface qu’implique une mise en œuvre parfaitement correcte.

LES REVÊTEMENTS & LEUR MISE EN OEUVRE

ABSORPTION

Ce phénomène est constaté lorsqu’une peinture est déposée sur un support plus ou moins poreux, celle-ci disparaît donc plus ou moins dans le support. Afin d’éviter ce problème, il est nécessaire de bloquer les fonds.

ACCROCHAGE

Terme de métier désignant l’adhérence, le plus souvent utilisé pour désigner l’adhérence d’un feuil sur un subjectile nu.

ACRYLIQUE

Se dit d’un type de résine en phase aqueuse. Ces résines sont aujourd’hui utilisées comme liant dans de très nombreux produits bois ou peintures, pour l’intérieur ou l’extérieur de la maison. Ces résines peuvent avoir les mêmes performances que les produits solvants. Elles ont un aspect laiteux en bidon, qui disparait au séchage. Elles ont pour avantage de sécher rapidement, d’avoir une odeur non gênante, de dégager peu de COV et permettent de rincer les outils à l’eau.

ADHÉRENCE

L’adhérence d’une peinture correspond à la façon dont s’accroche le film de peinture à son support. Pour qu’une peinture remplisse durablement des fonctions décoratives et protectrices, il est important qu’elle adhère correctement à son support. L’adhérence est vérifiée grâce à des essais de traction entre le support et le film de peinture.

ADJUVANTS

Les adjuvants (ou additifs ou « agents ») sont des substances chimiques ou naturelles qui permettent d’améliorer les qualités spécifiques des peintures. Ils agissent sur le séchage (accélérateur ou retardateur), sur la souplesse et l’applicabilité (plastifiant, fluidifiant) ou sur la durabilité du produit (antigel, antibactérien), …

ALKYDE

Se dit d’un type de résine également appelé résine ‘glycérophtalique’. Les résines alkydes sont généralement utilisées dans les produits solvants, mais peuvent aussi être utilisées en émulsion dans des produits à l’eau. Les résines alkydes ont de grandes qualités d’application (séchage rapide et une grande dureté de surface), mais ont un taux de COV beaucoup plus important que les résines acryliques.

ANTICORROSION

C’est la propriété d’une peinture de protéger un matériau métallique des agressions du milieu qui l’entourent.

ANTICRYTOGAMIQUE

C’est la propriété de protéger un support contre la prolifération des champignons.

ANTIOXYDANTS

Substances contenues dans certaines essences de bois (comme l’iroko, le wengé, le moabi). Les antioxydants ralentissent le séchage des produits en phase solvant appliqués sur ces bois.

ANTIROUILLE

C’est la propriété de protéger un métal ferreux de l’oxydation, de la rouille.

APPRETS

Appellation donnée communément à des peintures de caractéristiques spéciales, utilisées pour « garnir » la surface d’un support nu ou déjà peint d’une ou plusieurs couches.

ARMATURE

Matière textile, tissée ou non, destinée à être marouflée dans un revêtement d’imperméabilité afin de lui conférer une meilleure répartition des contraintes.

ASSAINISSANTE

Une peinture assainissante agit sur la qualité de l’air intérieure (QAI). La peinture assainissante permet de dépolluer l’air intérieur d’une habitation, crèche, école, bureau, magasin, … Les nanocapteurs contenus dans sa composition captent les molécules de formaldéhyde, les rendent inertes, libérant ainsi un air sain, purifié. Son action est immédiate (dès la 1ère application),  irréversible (absorption de près de 80% du polluant présent dans l’air de la pièce), efficace et durable (action quasi constante pendant 8 ans à concentration égale du polluant dans la pièce).

BADIGEON

Dénomination attribuée à des produits chargés et très pauvres en liant, utilisés dans le passé pour des travaux grossiers. Ces peintures difficiles à recouvrir (adhérence) doivent être éliminées par lavage soit recouvertes de peintures spéciales.

BASES

Autre dénomination des alcalis.

BIOSOURCÉE

Une peinture est dite biosourcée dès lors que ses composants proviennent de matières premières renouvelables issues des végétaux, de la nature, de l’environnement naturel. La peinture intérieure biosourcée est formulée à partir d’une résine alkyde d’origine végétale en émulsion aqueuse à 95% biosourcée et issue de matières premières renouvelables.

BLOCKING

Le blocking (de l’anglais blocage) s’observe lorsque 2 peintures se collent l’une sur l’autre.

CHARGES PEINTURE

Dans une peinture, les charges (ou agents matant) finalisent l’aspect du produit (mat, velours, satin ou brillant)

COMPATIBILITÉ

Aptitude d’un produit à être appliqué sur un autre ou à être mélangé avec un autre

COUCHE DE FOND

La couche de fond permet de cacher les tâches du support à peindre, d’enlever l’effet poreux, de permettre l’adhérence de la peinture, … La couche de fond est un apprêt, une sous-couche.

COUVRANT

Surface couverte, réalisable avec une quantité donnée de produit (exemple : surface peinte avec un litre de peinture).

COV

Les Composés Organiques Volatils ou COV regroupent une multitude de substances se trouvant dans l’atmosphère, l’air intérieur ou extérieur, sous forme de gaz. Par leur volatilité, les COV  peuvent se répandre plus ou moins loin de leur lieu d’émission. Les impacts directs et indirects sont donc très nombreux sur la santé des êtres vivants et l’environnement. Parmi les COV les plus fréquents dans nos intérieurs, on trouve le benzène ou encore le formaldéhyde.

DÉPÔT

Un dépôt de peinture est le résultat d’une sédimentation.

DILUANT

C’est un solvant ou un mélange de solvant permettant d’obtenir la fluidité nécessaire pour une application sans problème de la peinture.

DILUTION

Adjonction au moment de l’emploi, d’eau ou de solvant miscible dans un produit afin d’obtenir les caractéristiques d’application requises.

DISPERSION

Mélange intime d’un liquide avec un solide non soluble dans celui-ci.

DURETÉ

La dureté d’une peinture correspond à la résistance de ce revêtement sous l’effet mécanique : pression, abrasion ou incision par exemple. C’est l’aptitude d’un feuil sec à résister, sans altération, à des rayures ou à des chocs.

ECOLABEL

Un Ecolabel est une certification qualité qui a été mise en place par les pouvoirs publics et qui concerne les produits et services respectueux de l’environnement.

EMULSIFIANT

L’émulsifiant permet de stabiliser une émulsion. Le mélange des deux liquides non miscibles entre eux par nature ne se redépose pas.

EMULSION

L’émulsion est le mélange intime de deux liquides non miscibles entre eux par nature et dont seule une agitation forte permet une bonne homogénéisation. Une émulsion est une peinture dont le liant est constitué par une émulsion.

ENTOILAGE

Mise en place d’une armature continue au cours de l’application d’un revêtement d’imperméabilité.

ETIQUETAGE « ÉMISSION DANS L’AIR INTÉRIEUR »

Depuis 2013 tous les produits vendus en France doivent être étiquetés et porter une information lisible et simple des caractéristiques d’émissions en polluants volatils (COV) du produit en milieu clos. La notation s’étend de A+ (le produit n’émet pas ou très peu de COV) à C (le produit émet beaucoup de COV). Le consommateur a ainsi la garantie d’une performance environnementale transparente sur les produits

EXTRAIT SEC

Matière sèche contenue dans une peinture ou un produit bois après évaporation du solvant, ou de l’eau.

FILM DE PEINTURE

Le film de peinture correspond à un feuil de peinture : c’est une pellicule continue résultant de l’application d’une ou plusieurs couches de peinture (ou vernis ou lasure) sur un support. Il existe le film humide (couche de peinture qui vient d’être appliquée) et le film sec (après évaporation des solvants dans l’air). Le film solide comprend l’ensemble des couches finement appliquées sur un
support.

FILMOGÈNE

Qui créé un film en surface du support. C’est le cas de tous les produits de finition (peintures, vernis, lasures, vitrificateurs…) à l’exception des huiles et saturateurs, qui vont protéger le bois par saturation.

FIXATION DES FONDS

Application d’une impression pénétrante et fixante sur des supports superficiellement pulvérulents.

FONGICIDE

Les fongicides sont des additifs qui évitent la constitution ou la prolifération de moisissures et de champignons dans la peinture.

FORMALDÉHYDE

Le formaldéhyde est un COV très nocif : inodore et incolore, il est déclaré cancérogène, mutagène et reprotoxique par l’OMS. Il provient des rejets gazeux (polluant chimique) de nos objets du quotidien. Molécule dangereuse extrêmement répandue dans les matériaux de construction, vernis, colle, bois agglomérés, panneaux de particules et contreplaqués, moquette, tapis, tissus d’ameublement, produits ménagers, jouets, … Les émanations peuvent durer plusieurs années.

GALVA

Acier galvanisé : acier recouvert de zinc pour lui apporter des propriétés anticorrosives. Pour peindre un galva, un dérochage est préalablement nécessaire, puis une sous couche ou un produit adapté peut être appliqué.

GÉLIFICATION

Phénomène caractérisé par le passage de l’état liquide à l’état solide.

GLYCÉROPHTALIQUE

Une peinture glycérophtalique – ou glycéro – est un type de peinture issu de la famille des résines alkydes.

HORS POUSSIÈRE

Laps de temps après lequel les poussières de l’atmosphère ambiante peuvent se déposer sur le film de peinture sans y adhérer.

HYDROFUGE

Se dit d’une peinture ou d’un produit bois qui empêche la pénétration de l’eau à l’intérieur des matériaux poreux. Le matériau est donc protégé de l’eau et des taches.

HYDROPHOBE

Peinture dont la propriété essentielle est d’être imperméable aux agents extérieurs. Se dit d’une fibre qui ne se laisse pas mouiller par l’eau.

IGNIFUGE

Qualification donnée aux produits susceptibles de protéger contre l’action du feu – dans certaines limites de durée et de température – des subjectiles réputés combustibles ou relativement combustibles

IMPERMEABILITE

Caractéristique d’une peinture qui s’oppose à la pénétration d’un liquide, de l’eau en particulier.

INHIBITEURS

Ce sont des produits dont la principale qualité est d’empêcher ou de réduire la corrosion métallique sous quelques formes que ce soit.

INSECTICIDE

Additif incorporé à la peinture et s’opposant à l’attaque des insectes en détruisant ceux-ci.

INTERMEDIAIRE

Couche de produit appliquée entre une couche primaire ou d’impression et la / les couches de finition.

ISOLER

Action de faire écran entre deux couches de peinture incompatibles ou entre un support et la première couche du système.

LAQUE (PEINTURE LAQUE)

La peinture laque est une peinture donnant un feuil dur, résistant, lisse et tendu. L’application de ce type de peinture nécessite une préparation et un travail très soigné. La peinture laque existe en aspect brillant mais aussi satiné et mat. Cette peinture est majoritairement conçue à base de solvants. Une peinture laque se tend d’elle même au séchage pour un fini lisse. C’est une peinture aux résines ou émulsions acryliques, alkydes, polyester, polyuréthane, …

LASURE

Produit de protection et de décoration de la surface du bois, transparent, pigmenté ou non et qui permet d’exécuter facilement les travaux d’entretien.
Il présente les fonctions suivantes :

  • protection contre le bleuissement,
  • protection contre les agressions climatiques.

Ces produits ne peuvent empêcher ni la perte de matière ni la décohésion du bois dues à sa destruction biologique, entraînant une diminution des performances mécaniques du bois. Un système lasure peut comporter un ou plusieurs produits différents.

LATEX

Produit naturel constitué par une dispersion aqueuse de l’hydrocarbure caoutchouc, appellation impropre donnée aux émulsions. Les appellations « émulsion acrylique » ou « peinture émulsion acrylique », sont les seules désignations correctes admises.

LAVABLE

Une peinture lavable peut être nettoyée à l’aide d’une éponge humide mais il faut absolument éviter de frotter, au risque de détériorer ou de décoller la peinture et de laisser des traces sur le support.

LESSIVABILITÉ

Capacité d’un film de peinture à résister à des nettoyages et à ne pas perdre d’épaisseur lors de ces lessivages.

LIANT

Le liant (ou résine) joue un rôle fondamental dans la formulation d’une peinture ou d’un produit bois. Le liant lie tous les constituants de la peinture ensemble et il assure la cohésion du film de peinture ou de produit bois. Il assure également son adhérence sur le support, sa qualité et sa résistance. De la qualité et la quantité du liant va dépendre la qualité de la finition (peinture ou produit bois).

MANQUE

Oubli, zone non recouverte lors de l’application d’une couche de peinture.

MAROUFLAGE

Enrobage d’une armature dans une couche de revêtement encore frais avec pénétration de celui-ci dans l’armature

MASTIC

Matière douée de plasticité utilisée pour des remplissages, des calfeutrages et des rebouchages.

MICRON

Unité de mesure de l’épaisseur des feuils de peinture. 1 micron égale 1 millième de mm.

MICROPOREUX

Caractéristique essentielle d’une peinture qui laisse respirer le support. Imperméable à l’eau liquide sous toutes ses formes (brouillard, pluie…) mais elle laisse ressortir la vapeur d’eau, ce qui évite les décollements du feuil.

MINIUM

Pigment rouge orangé ayant des qualités anticorrosives.

MISCIBLES

Se dit de deux produits qui peuvent se mélanger entre eux. Par exemple, deux coloris d’une même peinture.

MONOCOUCHE

Comme son nom l’indique, les peintures monocouches s’appliquent en une seule couche. Plus épaisse et contenant davantage de pigments, elles permettent de ne passer qu’une seule fois sur le support. Toutefois, le seul cas de figure où le rendu d’une peinture appliquée en un seul passage est correct est : mur blanc peint en blanc ! Appliquer une couleur foncée ou sombre demande de passer une peinture grise par exemple pour un rendu final rouge : il est donc nécessaire de passer 2 couches de monocouche… idem lorsqu’on veut passer d’un mur foncé à un mur clair… Appliquer une peinture monocouche ne dispense pas non plus d’appliquer une sous-couche (ou primaire d’accroche) afin de corriger et bloquer l’absorption de la peinture de finition. Enfin, pour
appliquer une peinture monocouche, il est indispensable d’utiliser un outillage de qualité : en raison de sa texture épaisse, la peinture monocouche aura davantage tendance à « marquer » certains défauts, voire à laisser des traces dans des endroits indésirables.

OPACITÉ

L’opacité d’une peinture désigne son aptitude à masquer, après séchage, toute autre couleur de la couche inférieure.

PEAU

La peau est une pellicule formée en surface de la peinture qui se forme au contact de l’air.

PEINTURAGE

Le peinturage est l’action de peindre, de « mettre en peinture », de réaliser des travaux de peinture.

PEINTURE

Une peinture est un mélange de plusieurs substances : liant, solvant, pigment et adjuvants divers. La peinture est un revêtement qui permet de recouvrir un support grâce à l’application d’une ou plusieurs couches de ce produit. Le rendu final n’est obtenu qu’après séchage des différentes couches de peinture qui ont chacunes un rôle bien déterminé. La peinture qui est appliquée est plus
ou moins crémeuse, elle est appliquée en fine couche appelé le film et lors de son séchage ce film forme un feuil pelliculaire. Le film solide final est opaque et couvrant.

PEINTURE FONGICIDE

Peinture contenant un agent fongicide en quantité suffisante pour empêcher le développement de champignons, des moisissures, etc. Commentaire : Il faut noter que l’activité fongicide s’atténue peu à peu et que les champignons peuvent alors se développer.

PEINTURE NATURELLE

Une peinture naturelle est une peinture composée d’éléments provenant de l’environnement naturel. Non toxique, elle est plus respectueuse de l’homme et de la nature qu’une peinture classique (à base de pétrochimie). La peinture est composée de matières premières renouvelables qui viennent de la nature, par exemple :

  • pigments naturels ou minéraux : ocre, curcuma, argile…
  • liants naturels : chaux, bière, huile végétale, farine, résine d’origine végétale issue de matières premières renouvelables et biodégradables, cellulose…
  • adjuvants et additifs issus de produits naturels (huiles végétales modifiées, huiles essentielles, …)
  • pas de solvant dangereux mais : essences d’aromates, agrumes…
  • eau
  • charges minérales : craie, talc, argile…
  • agent naturel à base de sodium

PELAGE

Variété d’altération caractérisée par des décollements partiels ou totaux d’une ou plusieurs des couches d’un revêtement avec ou sans altération du support.

PERMEABILITE

Caractéristique d’un feuil sec quand il a tendance à laisser passer certaines substances liquides ou gazeuses.

PHASE AQUEUSE

Une peinture en phase aqueuse est une peinture qui peut être diluée à l’eau. Souvent appelée « peinture à l’eau », elle contient en plus, de l’eau qui lui sert de diluant, des résines, des pigments, des liants… Et selon la nature de ces éléments, cette peinture peut être dangereuse pour l’environnement et les êtres vivants en cas de rejet dans le milieu naturel.

PHASE SOLVANT

Une peinture en phase aqueuse est une peinture qui doit être diluée avec un solvant comme le white-spirit. Le solvant est donc le diluant. Les solvants issus de la pétrochimie peuvent être nocifs pour la santé (contact cutané ou inhalation) et l’environnement.

POCHONNAGE

Afin d’éviter les embus, il est quelque fois nécessaire de faire du pochonnage. C’est à dire repasser une couche légère et très fine de peinture sur les rebouchages à l’enduit.

POINT DE FEU (D’UN PRODUIT)

Température à partir de laquelle un produit préalablement porté à la température du point éclair, continue de brûler sans interruption.

POINT ÉCLAIR (D’UN PRODUIT)

Température minimale à laquelle il faut porter un liquide pour que les vapeurs émises produisent au contact et en présence d’une flamme dans des conditions spécifiées, une inflammation instantanée, limitée aux vapeurs émises.

POUVOIR COUVRANT

Aptitude d’une peinture à masquer le support, à être opaque.

POUVOIR MASQUANT

Le pouvoir masquant (ou pouvoir opacifiant ou pouvoir couvrant) d’une peinture correspond à son pouvoir couvrant, à masquer un support par opacité, après séchage.

PRIMAIRE D’ACCROCHE OU PRIMAIRE D’ACCROCHAGE

Encore appelée sous-couche, primaire ou impression, la primaire d’accroche (ou primaire d’accrochage) est une peinture utilisée afin de permettre à la peinture de finition de « mieux accrocher » au support à peindre. Son application permet d’uniformiser le support et de la bloquer afin que la peinture de finition (de décoration) ne soit pas abondamment absorbée inutilement. La primaire d’accroche est moins chère que la peinture de finition et est indispensable pour optimiser le rendu final.

RECHAMPIR

Dégager au pinceau les angles, les moulures, ou toutes les surfaces qui ne peuvent pas être atteintes avec un rouleau. Le rechampi doit être fait juste avant l’application de la peinture au rouleau. Il ne faut pas attendre que le rechampi sèche pour passer le rouleau, sinon une trace de reprise restera visible. Le rechampi se fait avec un pinceau à rechampir.

REFUS

Impossibilité d’une couche de peinture à adhérer sur le support. La peinture se « rétracte » lors de l’application, laissant le support visible à certains endroits.

RÉGULATION DES FONDS

Application d’une impression régulatrice du pouvoir d’absorption sur les supports superficiellement non pulvérulents, non glacés ou non sensibles à la détrempe de l’eau.

RENDEMENT

Nombre de m² couverts avec 1 litre ou 1 kg de produit.

RÉSINES

Dans une peinture, les résines donnent les qualités de base à la peinture : elles constituent la partie filmogène du film de peinture. Ces résines peuvent être naturelles, synthétiques (peinture classique) ou d’origine végétale alkydes (peinture biosourcée).

SAPONIFICATION

Réaction chimique. Transformation des matières grasses (huile) en savon (soluble à l’eau). Phénomène constaté lors de l’application de peinture alkyde sur des fonds alcalins non traités.

SÉCHAGE

Temps mis par une peinture ou un vernis pour passer de l’état liquide à l’état solide. On distingue plusieurs phases :

  • Hors poussière : la poussière ne colle plus sur le produit
  • Sec au toucher : feuil dont le séchage n’est pas achevé
  • Sec : l’objet est manipulable, le séchage est achevé
  • Dur : l’application d’une nouvelle couche est possible

SÉDIMENTATION

La sédimentation de la peinture est un processus normal au cours duquel les charges et les pigments massent (chutent) progressivement au fonds du pot de peinture. Ces particules se remettent en suspension dès lors qu’elles sont remélangées

SICCATIFS

Additifs incorporés dans les peintures afin d’accélérer le séchage du feuil.

SOLVANTS

Les solvants permettent d’ajuster la viscosité (la consistance) de la peinture. Après l’application, ils s’évaporent pendant que le film de peinture durcit. On trouve principalement deux types de solvants : l’eau et le white spirit

TEMPS DE REPRISE

Temps pendant lequel il est possible de jouxter deux applications de peinture ou produit bois, sans voir de traces de reprise.

TEMPS DE SÉCHAGE

Le temps de séchage correspond au temps nécessaire à une couche de peinture pour sécher. Ce temps peut varier en fonction de sa position dans le feuil global, de l’épaisseur de la couche appliquée, de la température et du taux d’humidité dans la pièce. Il existe plusieurs séchages : séchage à cœur, séchage au toucher, séchage dur, séchage hors poussière.

THIXOTROPIE

Propriété qu’on certaines peintures se présentant sous forme de gel, de se liquéfier lors de l’application. Dès que l’action mécanique (agitation ou brossage) est terminée, le produit reprend sa consistance initiale (évite les coulures).

VINYLIQUE

Famille des résines synthétiques, généralement utilisées dans le bâtiment sous forme de dispersion. Selon leur formulation, elles donnent des peintures de plus ou moins bonne qualité. Choisir des produits de qualité « extérieure » pour réaliser des travaux durables.

VISCOSITÉ

La consistance d’une peinture se mesure par sa viscosité, c’est-à-dire par sa vitesse d’écoulement.

LES ALTÉRATIONS DES PEINTURES

ALTÉRATION DE LA COULEUR DANS LES DÉTREMPES (PEINTURES À LA COLLE)

Les différences de tons par plages, marbrures, sur ce type de peinture appliqué sur enduit plâtre, sont dues à la porosité inégale du fond. Les zones plus poreuses absorbent davantage du liant de la détrempe que les autres et le pigment insuffisamment lié prend une teinte plus claire. Il n’y est pas remédié par une ou deux autres couches. L’absorption de la première restant toujours inégale : le seul remède habituellement valable est l’application d’une couche d’huile de lin cuite légèrement pigmentée et diluée à la térébenthine.

BLEUISSEMENT

Un vernis appliqué par temps humide ou trop froid se recouvre d’un voile bleuâtre mat et perd son brillant. Ce voile, provoqué par la condensation de vapeur d’eau atmosphérique à la surface du film, disparaît après lavage au white spirit, mais le brillant n’est pas parfait.

CLOQUAGE

Phénomène de boursouflures entraînant le décollement du feuil de peinture. Ce défaut est dû à la présence sous la peinture d’humidité provenant de fonds insuffisamment secs, d’infiltrations ou d’autres causes ; sous l’action de la chaleur produite par le soleil ou un appareil de chauffage, l’humidité se  transforme en vapeur, qui, agissant sur le film de peinture, le dilate, le cloque.
Les cloques se produisent seulement sur les peintures imperméables (peintures à l’huile, vernis…) et les peintures élastiques. Une surface cloquée est à décaper, puis à repeindre.

CORDAGE

Défaut d’un feuil de peinture caractérisé par des stries sensiblement rectilignes ou parallèles qui avec certains procédés d’application, apparaissent à la surface du feuil et persistent après le séchage. Défaut provoqué par l’application à la brosse d’une peinture trop épaisse.

CORROSION

Dégradation de l’état métallique initial pouvant aller jusqu’à sa destruction sous l’action du milieu ambiant (rouille par exemple).

COULURES, RIDES

Elles sont provoquées par des peintures trop épaisses ou d’un séchage trop rapide, et insuffisamment «travaillées» à la brosse. Un ponçage peut supprimer ces défauts.

CRAQUELURES

Ce défaut est caractérisé par des brisures du film qui présente une surface discontinue. Ces craquelures, très fines au début, s’élargissent avec le temps. Lorsqu’une couche à séchage rapide est superposée à une couche à séchage lent, il y a désaccord entre elles, la couche finale se contracte et il y a craquelures. Le même phénomène peut également se produire après application d’une nouvelle couche sur une autre insuffisamment sèche. Il n’y a pas d’autre remède que d’enlever la peinture. L’opération consistant à poncer et à enduire la surface détériorée est à rejeter.

DÉCOLLEMENT

Le décollement de la peinture est une altération caractérisée par une perte d’adhérence d’une ou de plusieurs couches de peinture et qui entraine la séparation d’avec son support. Lorsqu’il y a décollement de la peinture, cette dernière s’écaille à l’ongle, faisant alors apparaitre la peinture de sous-couche (si elle est trop bloquante) ou le support (s’il n’a pas été correctement nettoyé).
L’application d’une couche de peinture trop épaisse peut également entrainer ce phénomène : le support reste humide et l’humidité sort de la couche épaisse en «poussant» et en décollant le film de peinture. L’incompatibilité de la sous-couche avec la peinture de finition appliquée par-dessus peut également créer un décollement. Appliquer une peinture de sous-couche et une peinture de finition de la même gamme est donc vivement conseillé.

DÉTREMPE

Ramollissement d’un film sec de peinture ou produit bois, lors de l’application d’une couche supplémentaire. La détrempe peut entrainer le décollement du film du support.

ÉCAILLAGE

L’écaillage se manifeste par un détachement du subjectile du film de peinture sous forme d’écailles. Dans les peintures à la détrempe, il est provoqué par un excès de colle qui rend les peintures rigides et cassantes. L’écaillage est dû souvent au défaut d’adhérence du film sur le subjectile, provenant de l’humidité (plâtres insuffisamment secs ou bien peinture laissant passer l’eau de condensation), de l’état des surfaces (par exemple parties métalliques non dégraissées), du manque de cohésion entre les couches successives (peinture aux résines synthétiques sur fonds à  l’huile). Un revêtement écaillé exige un décapage avant sa réfection en peinture.

EFFLORESCENCES SUR ENDUIT PLÂTRE

De nombreux matériaux (ciments, briques, agglomérés) contiennent des alcalis qui se dissolvent au contact de l’eau. Si les murs ou cloisons construits avec ces matériaux se trouvent encore très humides ou saturés d’eau lors de l’application de l’enduit plâtre, cette eau chargée d’alcali traverse l’enduit et s’évapore à la surface en laissant des dépôts de sels alcalins parfois teintés, en jaune ou en brun, par les traces de sels de fer. Le sulfate de soude, le carbonate de soude et de potasse forment une poudre peu adhérente : le sulfate de potasse une croûte dure, lisse, adhérente. Pour éviter cet inconvénient, il convient, avant d’appliquer l’enduit, d’attendre que la plus grande partie de l’eau contenue dans les matériaux se soit éliminée. Par la suite, les efflorescences peuvent
être également provoquées par des retardateurs de prise. Les efflorescences sont éliminées par un fort brossage à sec, suivi d’une peinture aux résines synthétiques insensible aux réactions alcalines. Le lavage est à proscrire, l’eau pouvant, en effet, dissoudre les sels présents dans le support et faciliter leurs cristallisations à la surface.

EMBUS

L’embus de peinture est constaté lorsque le feuil perd de son brillant sur une zone délimitée. L’embu peut être provoqué par une détrempe irrégulière de la peinture, de la porosité du support de son hétérogénéité : la différence de brillance est due à l’absorption de la peinture par la sous-couche ou par un support trop absorbant. L’embu peut également être favorisé par une différence de temps de séchage entre les couches trop excessive.

ENCRASSEMENT

Ce sont des souillures à la surface du feuil en provenance soit du milieu extérieur, soit du subjectile.

FRIABILITÉ

Altération caractérisée par une réduction sensible de la souplesse du feuil, de sa cohésion et de son adhérence.

FUSÉES

Défectuosité initiale caractérisée par l’apparition de traînées pigmentaires lors de l’application, débouchant sur différentes couleurs.

JAUNISSEMENT

Le jaunissement d’une peinture apparaît lorsqu’une peinture blanche vire au jaune. Les peintures à l’huile, les glycéro ou les alkydes jaunissent naturellement lorsqu’elles sont appliquées dans des pièces très sombres voire obscures.

MAIGREUR

Insuffisance d’épaisseur affectant certaines parties d’un feuil de peinture. Défaut dû à une application irrégulière.

MARBRURE

Altération non uniforme de la couleur initiale du feuil, créant des tâches souvent en forme de veines.

MOISISSURE

Altération provoquée par le développement, sous des ambiances favorables, des spores de champignons et autres thallophytes qui sont susceptibles de trouver un aliment dans les constituants organiques et/ou minéraux d’un feuil.

NUANÇAGE

Le nuançage (ou flottaison ou floculation) est une altération de la couleur : apparition de stries colorées à la surface du feuil de peinture. Ce phénomène peut apparaître au moment du mélange de la peinture ou lors de son application : lorsque les solvants ou l’eau s’évaporent de la peinture durant le séchage, les pigments s’agglomèrent à d’autres pigments afin de rééquilibrer les tensions.

PEAU DE CRAPAUD

Ce désordre est, comme le précédent, la conséquence du désaccord de deux couches, la dernière augmentant de volume sans s’accrocher à la couche sous-jacente, trop sèche.

UV OU ULTRA-VIOLET

Ultra-Violets : partie du rayonnement solaire qui provoque le vieillissement des finitions extérieures et la dégradation du bois (grisaillement).

LES TEINTES & LES ASPECTS DE FINITION

ASPECT

Mat, satiné ou brillant, l’aspect d’une finition décrit la façon dont la lumière se réfléchit sur cette surface, c’est-à-dire son degré de brillance. Un aspect mat ne présente pas du tout de brillance, un aspect satin une légère brillance.

AZURAGE

Coloration légère d’une peinture blanche.

COLORANT UNIVERSEL

Le colorant universel est une pâte contenant des pigments et qui permet la coloration d’une peinture. Le dosage ne doit pas dépasser les 5%.

COLORATION

Opération consistant à modifier la couleur d’une peinture par l’adjonction d’un colorant universel ou d’une autre peinture colorée (de même famille).

FINITION / ASPECT

Les finitions mates, velours, satinées ou brillantes correspondent à un aspect plus ou moins élevé de brillance, c’est-à-dire la quantité de lumière que la peinture peut réfléchir. Plus une peinture est brillante plus les défauts se voient et plus l’application est compliquée car il faut bien la «tirer». La peinture existe en finition mat, velours, soie, satin, brillant.

FINITION BRILLANT OU LAQUE

La peinture de finition brillant ou laque renvoie beaucoup de lumière (entre 60 et 100%). Gare aux imperfections sur les supports : elle ne masque aucun défaut. Le support doit être parfait et ne laisser apparaître aucune aspérité

FINITION MATE

La peinture de finition mate ne renvoie pas de lumière (moins de 5%) et masque mieux les défauts du support. Elle est idéale pour la décoration intérieure en général. Facile d’application, elle ne laisse pas de traces au passage du rouleau.

FINITION SATIN

La peinture de finition satin renvoie plus de lumière que la finition mate et velours (entre 15 et 60%). C’est une peinture polyvalente qui convient aux pièces à forts passages (couloirs, appartements en location, hall d’entrée). Elle accroche la lumière mais masque difficilement les défauts du support.

FINITION VELOURS

La peinture de finition velours renvoie un peu plus de lumière (entre 5 et 15%) que la peinture de finition mate. C’est un bon compromis entre la résistance et le rendu esthétique, entre le mat et le satin. La finition velours est encore appelée semi-mate ou semi-satinée.

LUMIÈRE RASANTE

Éclairage particulier dont la source lumineuse est quasi parallèle au plan observé.

LUSTRAGE

Le lustrage (ou polissage) d’une peinture permet de lui donner un aspect brillant. Cette opération de finition est réalisée par des frottements mécaniques à l’aide de tampons appropriés. Le lustrage permet d’avoir une peinture lisse, d’éliminer la poussière ou les coulures par exemple.

MATER

Mater est l’action de rendre mat une surface (matité).

NUANCIER

Un nuancier est un «catalogue» reprenant visuellement un ensemble de couleurs dont chacune est accompagnée d’un identifiant (lettres et / ou numéros).

PIGMENTS

Les pigments peuvent être d’origine minérale ou organique. Les pigments vont donner au produit sa couleur et son opacité. Le pigment le plus utilisé est le dioxyde de titane (pigment blanc) que l’on retrouve dans les peintures pour apporter blancheur et opacité.

POCHÉE (FINITION)

Finition qui présente de très légers reliefs arrondis ; opposé à finition tendue.

POLISSAGE

Opération de finition d’un feuil de peinture de finition ou de vernis ayant pour objet d’en augmenter le brillant par frottement à l’aide de tampons et d’abrasifs appropriés.

POMMELÉ

Grain en surface laissé par le passage du rouleau. Plus le rouleau à des poils courts, plus le grain est fin. Un rouleau à poils courts dépose moins de peinture qu’un rouleau à poils plus longs.

RÉFLEXION SPÉCULAIRE

Réflexion directe de la lumière sur la surface peinte ou revêtue. Elle est forte pour une surface brillante, moyenne pour une surface satinée et faible pour une surface mate.

REPRISE

Défaut de raccord d’un revêtement sur des surfaces peintes à des moments différents. Des traces de reprises peuvent être dues à un séchage trop rapide de la peinture.

TENDU

La tension d’un film de peinture résulte des actions chimiques ou physiques qui sont exercées et qui l’amène à se tendre pendant son séchage. Le tendu d’une peinture se dit d’un film de peinture dont le rendu final est parfaitement lisse. C’est pendant le séchage que le tendu se réalise, faisant disparaitre (ou non) les traces de brosse, de pinceau ou de rouleau.

LES OUTILS DE LA PEINTURE

BAC À PEINTURE

Le bac à peinture est un récipient servant à doser la quantité de peinture à appliquer. Il facilite l’application de la peinture sur le rouleau et permet la réalisation de mélanges. Il évite de déplacer un lourd pot de peinture d’un coin à un autre de la zone de travail.

BÂCHE DE PROTECTION

Comme son nom l’indique, la bâche de protection est d’une grande utilité pour protéger les meubles et le sol durant l’application de la peinture. Pour plus d’efficacité, il est souvent associé à un ruban de masquage.

BANDE DE CALICOT

Pour poser un enduit sur une fissure, il faut appliquer une large bande de calicot pour constituer un pont sur la fissure et éviter qu’elle ne réapparaisse. C’est un travail préparatoire indispensable avant de peindre

BROSSE

La brosse est un outil de peintre qui permet l’application de la peinture sur le support. Elle peut être constituée de fibres synthétiques ou de soies d’origine animale. Plusieurs variétés de brosses existent et leur choix relève de la surface et du support à peindre :

  • BROSSE À DÉGRAISSER : Pour dégraisser.
  • BROSSE À ENCOLLER : Pour les travaux d’encollage. Avec ses fibres synthétiques, elle vous permet d’appliquer de la colle sur un papier peint ou directement sur un mur.
  • BROSSE À ÉPOUSSETER : Pour les travaux de nettoyage, elle retire les impuretés (poussières, taches) sur un mur. Idéal pour peindre sur une surface nette.
  • BROSSE À RADIATEUR : Idéal pour les radiateurs et autres accès difficiles. 2 types de manches : coudé sur champs ; coudé sur plat.
  • BROSSE À RECHAMPIR : Pour les chants et angles.
  • BROSSE POUCE : Les pinceaux à brosse ronde – dite aussi «pouce» – sont utilisés pour les petites surfaces non planes qui n’exigent pas trop de précision comme les angles, les moulures et autres menuiseries (volets, portes, panneaux…).
  • BROSSE HERMÉTIQUE À LESSIVER : Pour lessiver les grandes surfaces.
  • BROSSE HERMÉTIQUE À PEINDRE : Pour peindre les grandes surfaces.
  • BROSSE OVALE : Idéale pour les surfaces larges.
  • BROSSE QUEUES DE MORUE : Pour les petites, moyennes et larges surfaces.

CAMION

Un camion est un récipient dans lequel est versée la peinture. De forme rectangulaire, il est utilisé avec une grille d’essorage permettant d’y plonger le rouleau.

CHIFFON MICROFIBRE

Le chiffon microfibre retire la poussière et les impuretés des surfaces à peindre.
Il se glisse partout (radiateurs, tuyaux …). A utiliser humide pour plus d’efficacité.

COUTEAU À ENDUIRE

Cet instrument est indispensable pour reboucher les trous et les fissures à la surface d’un mur ou d’une façade avant l’application de la peinture.

COUTEAU À GRATTER

Triangulaire, à vitre, à moulures, d’angles, … Le couteau à gratter sert à : gratter les enduits instables ; préparer les fissures, les trous ; et les garnir d’enduit.
À noter : Il existe des modèles avec lames interchangeables.

COUTEAU RIFLARD

Outil de peintre multi-usages qui permet de gratter, décaper, reboucher, élargir les fissures et nettoyer les rouleaux.

GRATTOIR

La fonction du grattoir est essentielle pour peaufiner l’aspect de la surface à peindre. Toute une sélection de grattoirs est disponible sur le marché : grattoir à vitres, à moulures, grattoir d’angle, grattoir triangulaire, etc. Son choix dépend de l’espace à gratter, de la matière et de son aspect. Les modèles munis de lames interchangeables sont plus avantageux.

GRILLE

Permet d’épurer le rouleau d’excédent de peinture et ainsi d’éviter coulures, gouttes sur le support peint et projections dans la zone de travail. La grille essore le rouleau facilement et avec précision. La peinture retombe dans le bac : une économie appréciable.

LAME À ENDUIRE

Spatule pour lisser l’enduit sur le mur. Un incontournable pour combler les imperfections (trous, fissures, défaut) présentes sur la surface d’un mur.

LUNETTES DE PROTECTION

Protège des projections de peinture et des poussières dans les yeux lors du ponçage.

MALAXEUR

Manuel, rotatif ou électroportatif, il facilite la préparation de la peinture et son homogénéisation (pour répartir les pigments).

MANCHON

C’est la partie cylindrique qui sert à étaler la peinture. C’est sur lui que repose la qualité d’un rouleau. En fonction du résultat souhaité, ils sont composés de différentes matières et disposent de caractéristiques spécifiques :

  • MANCHON À PICOTS : Le manchon à picots permet de réaliser des crépis décoratifs en créant des effets de relief sur un support.
  • MANCHON ANTI-GOUTTES : Evite les projections. Idéal pour les plafonds.
  • MANCHON EN MOUSSE : Le manchon en mousse est utile pour un usage polyvalent. Vous pouvez l’utiliser pour préparer un support à recevoir une peinture décorative ou simplement pour rajeunir une dalle avec une peinture pour sol. Idéal pour les surfaces lisses et obtenir un aspect très tendu.
  • MANCHON MICROFIBRE : Pour un aspect pommelé, semi-tendu ou tendu.
  • MANCHON SPÉCIFIQUES ACRYLIQUE : Pour un aspect poché à pommelé.
  • MANCHON TEXTURÉ : Pour une excellente charge de peinture.
  • MANCHON À FAÇADE : Le manchon à façade est fait de poils longs afin de mieux combler les aspérités présentes sur la surface qu’il peint, propriété du crépi. Il est souvent utilisé avec un manche télescopique ou depuis un escabeau ou un échafaudage.
  • MANCHON À «LAQUER» : Ce manchon est spécialement adapté aux surfaces lisses que l’on cherche à vernir ou «laquer». L’application de peinture laque donne une finition brillante.
  • MANCHON À LASURE : Comme son nom l’indique, le manchon à lasure est spécifique aux lasures. En effet, la lasure est un produit de traitement pour le bois qui a la particularité de le laisser respirer tout en le teintant et en le protégeant des UV.
  • MANCHON À POILS COURTS : Ce manchon est recommandé pour les murs lisses et donne un effet tendu. Sa composition et la longueur de ses poils font qu’il goutte très peu.
  • MANCHON À POILS LONGS : Le manchon à poils longs est adapté aux murs non uniformes et structurés. Il peut être utilisé pour peindre un mur en brique, voire un mur enduit ; les manchons à poils longs gouttent.
  • MANCHON NID D’ABEILLE : Le manchon nid d’abeille permet de donner au crépi sa structure si particulière. Ce manchon est composé de trous sur toute sa surface, il permet lors de son passage sur le support de créer des aspérités et des picots.

MATIÈRE DU MANCHON

Le manchon peut être composé de fibres synthétiques, de fibres naturelles ou d’un mélange des deux :

  • FIBRES MÉLANGÉES : Les fibres mélangées sont adaptées pour les peintures à l’huile et solvantées.
  • FIBRES NATURELLES : Les fibres naturelles conviennent à tous les types de peintures et offrent un meilleur rendu.
  • FIBRES SYNTHÉTIQUES : Les fibres synthétiques conviennent particulièrement pour l’application de peinture acrylique.

MASQUE

Protège les voies respiratoires des substances (chimiques ou physiques) en suspension.

MONTURE

La monture se choisit en fonction de la taille du manchon. Une monture sans vis (clipsable) facilite le montage du manchon.

PAPIER ABRASIF

Le papier abrasif est communément appelé «papier de verre». Il s’agit d’une feuille recouverte de grains plus ou moins gros permettant le ponçage ou l’égrenage. Ils sont classés par numéros qui correspondent au nombre de grains par cm² : les abrasifs grossiers (N°20, 40 ; 60…) servent à retirer la finition, les abrasifs plus fins (de N°120 à 240) servent à lisser la surface ou à égrener entre couches, les abrasifs très fins (de N°400 à 800) servent à polir la surface.

PATTE DE LAPIN (MINI-ROULEAU)

Les rouleaux très larges manquent de praticité pour peindre des surfaces très étroites et/ou difficilement accessibles. Le mini-rouleau est l’outil le plus adapté à un travail plus précis et efficace. 2 types : en mousse, parfait pour les surfaces planes et lisses (bois, meubles) / en fibre, impeccable pour peindre en profondeur (notamment les surfaces rugueuses).

PERCHE TÉLESCOPIQUE

Cet outil facilite énormément le travail des peintres en bâtiment. C’est aussi une excellente alternative à l’échaffaudage intérieur. Grace à lui, ils peuvent peindre des surfaces en hauteur sans grand effort.

PINCEAU

Un pinceau sert à peindre des surfaces réduites comme les cadres, plinthes, meubles etc. et pour les bordures des grandes surfaces (murs, plafonds, sol).
Plusieurs variétés de pinceaux existent et leur choix relève de la surface et du support à peindre :

  • Les pinceaux à brosse plate : Ils permettent de peindre, de vernir, de laquer et de lisser des surfaces de taille moyenne en étant plus précis qu’un rouleau. Ils seront cependant moins efficaces qu’un rouleau pour de grandes surfaces.
  • Les pinceaux à brosse ronde : Les pinceaux à brosse ronde – dite aussi « pouce » – sont utilisés pour peindre de petites surfaces comme les moulures, les angles des fenêtres et les bordures des portes.
  • Les pinceaux à réchampir (pouce à réchampir) : Le pinceau à réchampir est une brosse à peinture de forme ronde et pointue, qui permet de faire des traits précis sur une surface à peindre. Le pinceau à réchampir est un pinceau pour les travaux de précision. Il ne sert en aucun cas à peindre des surfaces importantes, mais bien des zones restreintes et précises. Il suffit de modifier l’inclinaison et la pression sur la tête de la brosse pour effectuer le tracé sur le support à peindre.
  • Les pinceaux à brosse rectangulaire : Ces outils sont dotés de longues soies. Permettant d’emmagasiner une grande quantité de peinture, ils sont utilisés pour la peinture des interstices des briques et des joints ainsi que pour l’application des enduits fixateurs et des produits hydrofuges.

PISTOLET À PEINTURE

Il est très efficace pour traiter de grandes surfaces en un temps record. Attention ce type de matériel nécessite de l’expérience, et certaines connaissances en techniques d’application. En général, les pistolets à peinture sont utilisés par les peintres du bâtiment expérimentés.

POIGNÉE

La poignée est en bois ou en plastique, et doit être ergonomique. Certains rouleaux ne se démontent pas et sont par conséquent inintéressants puisqu’il faut en changer en cas d’usure du manchon.A proscrire sauf pour usage unique.

PONCEUSE MÉCANIQUE

Le papier de verre, idéal pour le ponçage des petites surfaces. Mais pour poncer des zones de plus grandes dimensions, la ponceuse mécanique est vraiment utile. Elle aplanit et la peinture adhère parfaitement. En permettant un gain de temps précieux et en économisant les efforts à faire. Il y a différentes ponceuses : la vibrante pour assurer la finition de surfaces planes ; à bande pour réaliser un décapage plus prononcé ; la girafe pour traiter en hauteur (en particulier) des murs et des plafonds ; l’excentrique, pour travailler des surfaces non planes ; les meuleuses d’angles …

POUCE

Voir « pinceau à brosse ronde » dite aussi « pouce ».

ROULEAU

Un rouleau sert à peindre de grandes surfaces comme des murs ou des plafonds. Il est toutefois peu pratique pour les coins. Il est constitué d’une poignée, d’une monture et d’un manchon. Le manchon est la partie qui va servir à appliquer la peinture. Le choix du manchon reste le plus important du rouleau, car c’est lui qui va déterminer la qualité du rouleau.

RUBAN DE MASQUAGE

C’est l’outil idéal pour protéger de petites surfaces ou les angles. Il est très précis mais ne sera pas idéal pour recouvrir toute une pièce. C’est pourquoi il est souvent utilisé avec la bâche de protection.

SPALTERS

Pour la vitrification ou la finition des peintures laques brillantes.